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Comme un arrière-goût de Never more

Comme un arrière-goût de Never more
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12 mai 2009

Pour un sourire

J'ai dit épouse-moi, j'veux que tu sois ma femme, cuisine-moi des madeleines et couds-moi des jolies choses. Elle a répondu mais après y'a plein de trucs pour lesquels tu m'aimerais plus, genre là je viens de m'étouffer avec de l'eau, et après avoir toussé trois heures comme une vieille cancéreuse fumeuse de gauloises depuis cinquante ans, j'ai juré comme une poissonnière CONNASSE D'EAU JTE BOIRAIS PU VOILA.

Et c'est con, mais j'ai trouvé ça si mignon, que je veux m'en souvenir toujours.

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8 mai 2009

À trop avoir voulu le contrer, j’ai essoufflé le vent.

Je ne vibre plus, plus tellement, plus vraiment. Si j’étincelle parfois, c’est d’entendre cette petite voix délicieuse me susurrer tendrement que rien ne peut m’atteindre, si je le veux vraiment.

J’ai oublié comment, par quelle jolie magie on croit sans jamais faillir aux idées folles. Je ne saurais plus définir l’attente, et je me dis souvent qu’il n’existe plus rien ici que je n’aie peur de perdre.

L’espoir est dans ma mémoire une vague notion, un quelque chose de si abstrait qu’on pourrait poser dessus un flou artistique, on dirait c’est joli, sans vraiment comprendre de quoi il s’agit.

Et ces flammes que j’inspire, à m’en noircir les entrailles, ni libre ni rongée, c’est que j’ai ouvert la brèche, créé un entre-deux étouffant de vide. Je voudrais, quitte à m’écharper les sens, répandre un peu de joie autour de moi, mais je ne suis douée qu’à faire couler les larmes, attiser les envies de vengeances et démanteler les désirs d’un jour peut-être.

Si je cultive sans relâche l’abject jardin de mon auto dérision, si je répands là, d’une main hasardeuse, les semis de mon ironie, c’est que je me voue une haine éternelle de n’avoir pas su savourer la si précieuse insouciance de mon enfance.

Aujourd’hui j’ai un petit morceau de sourire qui s’accroche tant bien que mal, je m’obsède et m’entête à retrouver la fragrance de leurs rires, le courage qu’elles m’insufflent et la paix qui siège dans mon cœur lorsqu’elles sont à mes côtés.

S’il y a bien un brin de paradis que j’ai encore peur de laisser s’évader, c’est l’éclat dans leurs yeux. 

PANANAOU

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